Roadbook Wiki
Advertisement

Les vallées de l’Isère et de l’Arc en Savoie au XIXeme siècle.


L'Isère Jusqu'au milieu du XIXe s., l'Isère a un fort débit, suite au "Petit Age Glaciaire" (1545-1850) qui a entraîné l'élargissement de son lit. En période de hautes eaux, les terrains sont inondés et en période de basses eaux, l'Isère divague en de multiples bras, formant des "isles". Un diguement est imaginé à la fin du XVIIe s., mais il faut attendre 1823 pour que le projet soit lancé par le Royaume de Piémont-Sardaigne. La première pierre est posée par le roi Charles-Félix en 1824 à la confluence de l'Isère et de l'Arly, sous Conflans. Les travaux seront achevés en 1853 sous Victor-Emmanuel II. L'endiguement a permis la conquête de terres agricoles, l'amélioration du système routier et l'établissement de ponts sur une rivière assagie.


En 1829, est commencé la réalisation d’un endiguement du cours de l'Isère sur plus de 40 km de longueur, de la confluence de l’Arly à la frontière du Dauphiné.


L'Arc (Maurienne)

L’histoire de l’endiguement de cette rivière est liée à la modernisation de la « Grande route d’Italie ». A la fin du XVIII° siècle. Faute de moyens, les sardes ne mettent finalement pas en oeuvre leurs projets dans ce domaine. C’est seulement au Premier Empire que commence la modernisation de la route d’Italie : il s’agit de faire descendre dans le talweg la route qui jusque là se tenait sur le versant. En basse Maurienne, la voie est tracée, sur le plancher alluvial. Le lit du cours d’eau se trouve fixé et rectifié, le bras principal le plus souvent calé contre la route surélevée est désormais protégée des crues.

L’Arc fait l’objet de travaux d’endiguement au Premier Empire et sous la Restauration Sarde de 1830 à 1850. Le but de cet endiguement était aussi de permettre le développement de l’agriculture. A la veille de l’Annexion de 1860, une quarantaine de km de digues en rive droite et 17 km en rive gauche protègent la route N6.


Le défrichement

A partir du début du XVIIIeme siècle, les défrichements servent essenciellement à alimenter en bois les industriels des vallées et des grandes villes proches.

Le cadastre ou mappe sarde de 1730 permet d’évaluer la surface forestière savoyarde à 29 % du territoire. Mougin (1924) estime à 16% la surface boisée détruite en Savoie entre 1738 et 1910. En Maurienne, de 1730 à 1824, la vallée perd 34 % de sa surface forestière, essentiellement pour fournir les besoins en charbon de bois de l'industrie.


La crue de 1859

Lors la crue exeptionnelle de 1859, des digues cédèrent. Cette crue des 1 et 2 novembre 1859 est exceptionnelle : 2,55m au-dessus du niveau d'étiage. Elle provoque des dégâts considérables. La voie du chemin de fer Victor Emmanuel est emporté par endroit. L’Arc entre St-Michel et St-Jean a fortement dégradé la Route Royale et agrandi les brêches ouvertes dans les digues par une crue précédente.


BIBLIOGRAPHIE[]

N6 Bibliographie


Les vallées de l’Isère et de l’Arc en Savoie en 1859

http://www.obs.ujf-grenoble.fr/risknat/isere1859-2009/3_GIREL-MARNEZY-Conf-Isere.pdf



MENU[]

MENU[]

    Logo route nostalgie plusL    Wiki Sara
    Magazine Route Nostalgie                        Historique de la RN90 sur WikiSara

Advertisement