L'évolution des techniques routières et de l'état des routes
Les procédés de construction des routes du début du XIXeme siècle évoluent beaucoup, ainsi que l’organisation des travaux et de l’entretient :
- 1775 méthode Trésaguet (France),
- 1820 méthode Mac-Adam (Angleterre),
- 1830 méthode Telfort (Angleterre),
- 1834 méthode Palonceau (France)
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Ce dernier introduit l’usage du Cylindrage pour renforcer se type de chaussées. C’est fi nalement le nom du procédé Mac-Adam qui restera de façon générique pour désigner ces différentes méthodes de revêtement des routes. En 1850 ces techniques de revêtements sont généralisées, et permettent une meilleure tenue des revêtements. En 1866, il existe 4 rouleaux compresseurs dans le département de la Manche.
Les investissements routiers sont à leur maximum entre 1845 et 1850, avec l’arrivée du rail, la route perdra de son importance et une partie des budgets seront reportés sur celui ci et ce jusque vers 1905-1910.
Arosage des routes pour éviter la poussière. Image parue dans la revue La nature 1904
L’état des routes se dégrade avec l'arrivée de l'automobile, elles ne sont pas adaptées à la vitesse des véhicules à moteur. L’usage du rouleau compresseur se généralise et le goudronnage commence à se répandre. Une rapide amélioration des techniques de revêtement a lieu dans les années 30.
A la veille de la seconde guerre mondiale, le réseau routier français est le plus dense du monde, deux fois plus qu’en Grande Bretagne, quatre fois plus qu’en Allemagne et en Italie.
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