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L'ancienne route du col[]

On peut encore voir sur la carte Michelin au 1:200 000 l'ancien itinéraire du XVIIIe siècle par La Novalaise (Novalese).


Les frontières[]

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Borne Italienne visible au Musée du Col
© Route Nostalgie

La Savoie est occupée par la France en 1792-1793. Avec Nice elle est officiellement cédée à celle-ci par le traité de Paris en 1796, lorsque le Piémont est envahi par les troupes de la campagne d’Italie.


Au traité de Paris en 1815, le roi sarde Victor-Emmanuel Ier recouvre la totalité de ses États. C’est à partir de ce moment-là que se développa la construction effrénée des forts de la vallée comme ceux de l’Esseillon à Aussois en 1820, des forts du Mont-Cenis, comme celui de la Turra qui domine Lanslebourg, et ceux de Variselle, de Ronce et de Pattacreuse, sur les bords du lac.


Puis en 1860, Cavour, alors président du Conseil en Italie, rétrocède à nouveau la Savoie et le Comté de Nice à Napoléon III pour le remercier de l’avoir aidé à s’emparer de la Lombardie.


Mais le plateau du Mont-Cenis, à partir de la Ramasse, resta italien. Pour répondre aux fortifications érigées sur le plateau par les Italiens, la France sera dans la nécessité de construire les forts d’Aiton, de Montgilbert, du Télégraphe, de Modane et de Lanslebourg. Ils obtinrent la démolition des forts de l’Esseillon à Aussois.

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Vue du Lac et d'un fort de défence de la frontière sur l'autre rive
© Route Nostalgie

La frontière a changée à plusieurs reprises, et le plateau ou se trouve le lac a changé de main à ces occasions : traité de Turin 1860 entre la France de Napoléon III et la nouvelle Italie http://mjp.univ-perp.fr/traites/1860turin.htm


Traité de Paix de 1947 France Italie

http://www.ena.lu/traite_paix_italie_10_fevrier_1947-010302265.html


Celui-ci précise les modes d’attributions des eaux et du courant électrique liés à la nouvelle frontière.


En 1947, nouveaux changements frontaliers, la France récupérant, entre autres, une partie du versant est du col du Montcenis, la vallée étroite (rattachée à la commune de Névache) et le sommet du Chaberton où l'armée italienne avait construit un fort offensif alors que la frontière du Montgenèvre est déplacée à l'entrée sud du village de Clavières.


Bornes de la N6

HISTOIRE[]

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Lac du Montcenis au niveau de la Pyramide
© Route Nostalgie

Au col près du lac, se trouvait la chapelle des Transis, dont l’emplacement est actuellement noyé par le barrage. Elle servait à regrouper les cadavres des voyageurs perdus retrouvés morts en hiver. Ils étaient jetés à l’intérieur par une ouverture latérale et restaient ainsi jusqu’à la fonte des neiges. Ils étaient après la fonte des neiges jetés dans le gouffre des transis, entonnoir de gypse proche de la chapelle, en communication avec le lac.



Le franchissement du Col du Mont-Cenis

La fabuleuse épopée du chemin de fer

Lac du mont Cenis[]

Le lac naturel situé à 1 913 m d’altitude, avait deux kilomètres de long sur un kilomètre de large. Il était très poissonneux. Les truites assaisonnées au beurre étaient servies par l’hospice et dans les auberges des environs.

Barrage du mont Cenis[]

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Vue du barage côté Italien
© Route Nostalgie

Le barrage du Mont Cenis fut, tout d’abord, construit en 1921 par les Italiens, pour servir la centrale de Venaus près de Suze. Puis le col du Montcenis redevint français en 1947, et EDF décupla en 1968 l’importance du lac en relevant le barrage. Un tiers est alloué à la centrale de Venaus pour 240 000 kW et deux tiers à la centrale française de Villarodin, près de Modane, pour 360 000 kW. L’hospice a été noyé. Lors des basses eaux, nécessitées périodiquement pour l’entretien du barrage, on aperçoit le rectangle des fondations. Une portion de l’ancienne route du col, la nouvelle a été reconstruite plus haut. Depuis le point de passage le plus haut de la route s'élève à 2 094 m, au plan des Fontainettes, à proximité de la pyramide servant de chapelle et du jardin botanique alpin, un musée (pas toujours ouvert) y rappelle l’histoire du Col du Mt Cenis.

SKI sur la RN6[]

la Route Nationale 6, est fermée l'hiver à la circulation des véhicules, côté italien, elle est reconvertie pendant cette période en piste de ski, l'Escargot, piste verte la plus longue d'Europe. Skieurs alpins, fondeurs et piétons : au sommet du télésiège de "La Ramasse', près du col des panneaux retracent l'histoire du Mont Cenis.

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