Lanslebourg

Lanslebourg

C'était une ville étape importante au pied du col du Mont-Cenis, l'arrêt du transit commercial par le col, a mis un coup d'arrêt, a cette activité. Le Ski à depuis pris le relais. C'est ici que se rejoingnent les routes du col de l'Iseran et du col du Mont-Cenis

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HISTOIRE[]

Dans Lanslebourg, en 1860, il régnait une très grande activité. Il y avait de nombreux cafés, cabarets et deux hôtels, celui de la Poste et le Royal, ainsi que l’auberge Au Petit Paris.

Un voyageur de l'époque raconte son passage dans cette auberge Au Petit Paris : « ... par malheur, toutes les mouches de la création s’étaient donné rendez-vous dans la salle à manger, et il était impossible d’ouvrir la bouche sans avaler un essaim tout entier. Nous nous levions donc pour ouvrir les croisées et, du mouchoir, de la serviette, nous donnions la chasse à ces myriades. Va bien, mais retournés à notre place, c’était pour y trouver la table couverte de morts et de blessés, le lait, le vin, le bouillon noirs de mouches qui naviguaient... À cette vue notre appétit s’envolait et nous quittions Lanslebourg repus, sans avoir mangé.». Les chambres de l'époque était pas au normes de maintenant : Il était préférable d’éviter les lits à baldaquin, cet ornement « pouvant servir de retraite à toutes sortes de vermine », entre autres, les punaises. Il était également recommandé de dégager la tête du lit du mur afin de réduire les risques d’invasion de ces hôtes indésirables.

Pour les mouches j'imagine assez bien l'ambiance, ayant connu les villages savoyard étant enfant dans les années 60-70, la proximité des étables avec chevaux, mulets et vaches, attirait un grand nombre de mouches, qui venaient dans les maisons l'été, autour des tables de repas, de grand serpentins jaunes collant accrochés au plafond, étaient couverts de ces insectes, et des rideaux fait de centaines de bouchons en plastiques multicolors, tantaient en vain de les empécher d'entrer.